Maria Copot

Docteurs récents

0000-0001-5182-9482

Statut : Doctorante

Adresse :

LLF, CNRS – UMR 7110
Université Paris Diderot-Paris 7
Case 7031 – 5, rue Thomas Mann,
75205 Paris cedex 13

E-mail : znevn.pbcbg.f@tznvy.pbz

Site Web : https://copotm.github.io/

Domaines :
  Le mot

Axes de recherche :
  Linguistique expérimentale
  Linguistique computationnelle

Présentation générale

Interests:

  • Paradigmatic morphology
  • The mental lexicon
  • Experimental phonology and morphology
  • Quantitative methods in linguistics

Enseignement

2020-2021      TD and CM - Morphologie L3 (Université de Paris)

2019-2020      TD and CM - Morphologie L3 (Université de Paris)

2018-2019      Supervisor - Morphology Li8 (Univerisity of Cambridge)

                         Supervisor - Phonetics, Phonology and Morphology Li1 (Univeristy of Cambridge)

Thèse

Titre : The paradigmatic organisation of morphological knowledge

Directeur :
  Olivier Bonami

Date de soutenance : 2023-06-05

Inscription : 2019 à Paris Cité

Jury :

  • Olivier Bonami, Professor, Université Paris Cité, thesis supervisor
  • Dunstan Brown, Professor, University of York, rapporteur
  • Dagmar Divjak, Professor, University of Birmingham, member of the jury, examiner
  • Barbara Hemforth, Directrice de recherche (CNRS), Université Paris Cité, member of the jury, examiner
  • Fabio Montermini, Directeur de recherche (CNRS), Université Toulouse - Jean Jaurès, rapporteur
  • Andrea D. Sims, Professor, The Ohio State University, member of the jury, examiner

Résumé :

Cette thèse porte sur les relations implicatives fines qui soudent les paradigmes, et sur leur rôle dans la structure du lexique mental. Elle commence par un aperçu des concepts clés tels que les paradigmes, les relations implicatives fines, la mémoire et la prédictibilité, puis présente cinq articles sur le sujet, qui s'appuient sur des méthodes relevant de la linguistique de corpus, de la linguistique expérimentale et de la linguistique computationnelle. "Behavioural evidence for implicative paradigmatic relationships" montre que les locuteurs sont conscients des relations implicatives dans le système flexionnel de leur langue, et examine la relation entre la prédictibilité paradigmatique et la fréquence. "Baseless derivation: the behavioural reality of derivational paradigms" présente des résultats expérimentaux soutenant l'hypothèse selon laquelle les paradigmes dérivationnels sont également structurés par des relations implicatives.  "Idiosyncratic frequency as a measure of derivation vs. inflection" opérationnalise l'affirmation selon laquelle la flexion relie des mots appartenant au même lexème et la dérivation relie des mots appartenant à des lexèmes différents, et place les procédés morphologiques du français sur le continuum flexion-dérivation, sur la base d'une mise en œuvre quantitative de ce critère de distinction. "Defectiveness in French as a product of prescriptivism" explore la relation entre la défectivité et les constructions stigmatisées, apportant des arguments pour soutenir que les locuteurs évitent les mots défectifs pour des raisons en partie sociolinguistiques. "A word-and-paradigm workflow for fieldwork annotation" présente un outil pour l'analyse morphologique et l'annotation des langues sous-documentées basé sur la morphologie mot-et-paradigme, qui permet d'impliquer plus facilement la communauté des locuteurs de la langue dans le processus de documentation. Les articles sont suivis d'une discussion soulignant les thèmes communs entre eux et les futures directions de recherche.