Membre associé
Statut : Docteure en Sciences du langage, Linguistique théorique et descriptive
Adresse :
LLF, CNRS – UMR 7110
Université Paris Diderot-Paris 7
Case 7031 – 5, rue Thomas Mann,
75205 Paris cedex 13
E-mail : cngglhsey ng tznvy.pbz
Après avoir été Attachée Temporaire d'Enseignement et de Recherche à l'Institut de Linguistique et Phonétique Générales et Appliquées (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) en 2019-2020, j'ai soutenu ma thèse le 15.02.2021 au sein du laboratoire de Linguistique Formelle de l'Université Paris Cité (ex Paris-Diderot Paris 7, puis Université de Paris entre 2019 et 2022).
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Mes premiers travaux ont porté tant sur le genre grammatical que sur le marquage morphologique et la syntaxe de l'agentivité. Mes recherches en doctorat ensuite, toujours autour de la structure interne des mots, m’ont finalement menée, par mon intérêt pour certaines constructions parasynthétiques, à m'intéresser à la question des préfixes en français et en particulier au préfixe directionnel a- et de sa relation avec les verbes en -ir du second groupe [objets majeurs de ma thèse - voir plus bas], ceci dans une approche de la morphologie aux interfaces avec la phonologie, la syntaxe et la sémantique.
J’inscris mon travail morphologique dans une investigation du statut des racines (et de leur domaine) ainsi que de celui de la catégorisation.
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Après avoir repris mes études avec une Licence en Didactique du Français Langue Etrangère avant mon Master Recherche et mon Doctorat en Linguistique théorique et descriptive, j'ai retrouvé en 2019-2020 la didactique des langues et du FLE, et plus spécifiquement sa part orale et sa prononciation, par mon enseignement à l'ILPGA.
Parallèlement à ces domaines et travaux, je m'intéressais depuis de nombreuses années aux langues d'Asie orientale et j'ai suivi des formations en chinois mandarin et plus récemment en khmer moderne à l'INALCO.
Mais je cultive également un intérêt tout particulier pour une ouverture de mon champ de recherche en Sciences du langage vers des interfaces avec l'Ethologie et la Musicologie (e.g. cognition animale, interfaces musique & langage, zoomusicologie)... . ♪♫
Ainsi qu'entre linguistique et questions de sociétés : importance des enjeux sociaux qui se jouent dans et par la langue (e.g. féminisme, antiracisme, questions queers, inclusivité...) ! ♥
Phonologie, morphologie, syntaxe & questions d'interface
Linguistique générale, linguistique théorique, acquisition du langage, didactique des langues et du FLE
Langues : français, allemand, anglais, espagnol, chinois mandarin, khmer moderne
Thèmes : agentivité, aspect, genre, structure argumentale, négation
Constructions causatives, constructions moyennes et pronominales
Affixation, préverbes/particules verbales, préfixes négatifs, formations dites ‘parasynthétiques’
Nominalisations et dérivations déverbales, verbalisations et dérivations désadjectivales etc.
Catégories, lexique, racines et domaine radical . . .
Cadre/approches : Phonologie du Gouvernement, Minimalisme, Morphologie Distribuée et influences constructionnistes ...
Représentante des doctorants au Conseil de l’ED 132 (devenue 622) Sciences du Langage (deux mandats de 2 ans), 2013-2017.
Co-organisatrice du colloque : (More than) Syntax: a tribute to Alain Rouveret ; 13-14 novembre 2014 à Paris Diderot Paris 7. + couverture photographique de l’événement.
Co-organisatrice de la conférence : The Form of Structure, the Structure of Form: three days of linguistics for Jean Lowenstamm ; 15-17 janvier 2015 à Paris Diderot Paris 7. + couverture photographique de l’événement.
Participation à l’organisation de la 38ème session du GLOW (Generative Linguistics in the Old World colloqium), ayant eu lieu à Paris les 15-18 avril 2015 - co-organisé par le laboratoire Structures Formelles du Langage (Université Paris 8 et CNRS), le Laboratoire de Linguistique Formelle (Université Paris Diderot et CNRS), l’Institut Jean Nicod (Ecole Normale Supérieure, EHESS et CNRS), et l’INALCO. + couverture photographique de l’événement.
Voix off pour diverses expériences montées par le LLF.
Voix off pour les fichiers audios de la Grande Grammaire du Français, projet CNRS/LLF – parue aux éditions Actes Sud (2021).
Projet de coopération internationale, initié et porté par l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), via leur Unité mixte de recherche Structure et Dynamique des Langues, SeDyL, qui vise à apporter un enseignement supérieur et de recherche en sciences humaines en Asie du Sud-Est.
Les cours sont dispensés en français.
- Langue et langage (13h - niveau UM1)
- Langage et diversité des langues (13h - niveau UM1)
- Épistémologie et Méthodologie de recherche en SHS - Méthodologie III (13h - niveau UM3)
- Méthodologie des études supérieures en SHS - Méthodologie II (13h - niveau UM2)
- Français des Sciences Humaines et Sociales - Méthodologie I (13h - niveau UM1)
+ Introduction à la linguistique générale (accent mis sur la phonétique, la phonologie et la morphologie) pour chaque niveau.
Titre : Le verbe -IR ; Une étude morphosyntaxique et phonologique de verbes français construits sur la racine √i s/z
Date de soutenance : 2021-02-15
Inscription : 2012 à Université Paris Diderot Paris 7 > Université de Paris > Université Paris Cité
Jury :
Résumé :
Cette thèse présente une étude des verbes français du second groupe ainsi que des propositions théoriques rendant compte à la fois de la structure interne de ces derniers comme de celle des verbes en -iser du premier groupe. Les analyses proposées dans cette thèse s’appuient notamment sur les outils de la théorie syntaxique Minimaliste, comme sur le modèle dit du « CV strict » de la Phonologie du Gouvernement lorsqu’il s’agit de rendre compte de la linéarisation de ces différents verbes.
Au sein des verbes du 2nd groupe et parmi les inchoatifs aux bases traditionnellement dites « adjectivales », l’on rencontre les contrastes suivants : faiblir/affaiblir, *lourdir/alourdir et salir/*asalir. C’est à partir de ces données et de l’étude de la présence ou de l’absence du préfixe directionnel a- que j’en arrive à traiter de la structure interne des verbes de changement d’état ainsi que de l’ensemble du second groupe. Je propose ainsi une analyse de l’élément qui est responsable de leur verbalisation, le suffixe à la forme alternante en <-i/-iss> en relation avec l’analyse que je donne de cette préfixation en a-.
La compatibilité avec le préfixe a- est en effet d’un enjeu capital dans la compréhension des contributions faites par chacun des éléments construisant ces verbes : le préfixe donc, qui lorsqu’il est présent non seulement force la transitivité du verbe, mais induit également des effets sur la télicité de ce dernier, l’élément <‑i/‑iss> verbalisant, mais également les bases dont le statut radical et la structure argumentale jouent leur part dans le type de verbes ainsi dérivés. L’analyse dérivationnelle proposée pour ces verbes de changement d’état du 2nd groupe et de leur relation avec le préfixe a-, me permet d’en développer également une pour les constructions pronominales en SE que l’on retrouve avec ces derniers.
Après avoir exposé mes recherches sur ces différents éléments constituants des verbes en -ir, ainsi que du comportement de ces verbes relativement à la télicité et à la transitivité, je montre que <‑i/‑iss> provient de la racine √Is/z qui lorsqu’elle sélectionne des racines simples surfacera avec ses compléments sous la forme des verbes en -i(r) du 2nd groupe. Le préfixe provient lui de la racine √à qui s’adjoint à √Is/z avant toute catégorisation. Dans cette thèse je montre également que lorsque cette même racine sélectionne des objets catégorisés, cet ensemble surface alors sous la forme des verbes en ‑is(er) du 1er groupe.