Séminaire doctoral SFL-LLF

Description

Le séminaire est conçu comme un espace pour permettre aux doctorant.e.s de présenter leurs travaux, afin d'obtenir des retours dans un contexte convivial et informel, et de favoriser les collaborations avec d'autres doctorant.e.s.

Les présentations peuvent porter sur le projet de recherche (notamment pour les doctorant.e.s nouvellement arrivé.e.s), un aspect des travaux (théorique ou méthodologique), des résultats, un exposé sur un article ou un chapitre, etc.

L'objectif est également de permettre des contacts réguliers entre les doctorant.e.s des deux laboratoires (SFL et LLF).

Agenda

Cette année, le séminaire SFL-LLF a lieu un mercredi par mois (hors jours feriés et congés), de 16h30 à 18h00 aux dates indiquées ci-dessous. Le séminaire se tiendra en présentiel, avec une alternative en hybride.

Lieu

Les séances sont prévues en alternance dans les locaux de SFL (site Pouchet) ou du LLF (Olympe de Gouges) :

  • SFL - 59-61 Rue Pouchet, Paris 75017
    • Venir : M 13 (stations Guy Môquet, Brochant, Porte de Clichy), M 14 (station Porte de Clichy), RER C (station Porte de Clichy), Bus 66 (arrêt La Jonquière), Bus 31 (arrêt Guy Môquet), T 3b (arrêts Épinettes-Pouchet, Honoré de Balzac).
    • Trouver la salle : 159 (premier étage)
       
  • LLF - Salle 533, Bâtiment ODG, 8 rue Albert Einstein 75013
    • Venir : M 14, RER C (arrêt BNF), T 3a (Avenue de France), Bus 62 et 89 (Porte de France)
    • Trouver la salle : présentez-vous à l'accueil du Bâtiment Olympe de Gouges, demandez un badge pour pouvoir emprunter l'ascenseur, montez au 5e, puis suivez les fléchages, plutôt bien faits, pour trouver la salle 533 (également appelée Salle des Conseils)

Si vous ne faites pas partie des laboratoires SFL ou LLF mais que vous souhaitez tout de même recevoir les informations relatives au séminaire, veuillez écrire à

. Vous pouvez également vous abonner directement à notre liste de diffusion: https://listes.u-paris.fr/wws/info/sfl-llf

Pour présenter

Chaque participant.e a 40 minutes au total, avec 20 minutes de présentation au maximum. 20mn sont réservées à la discussion. Chaque séance d'1h30 est donc composée de deux présentations. Les présentations plus courtes avec des questions de méthodologie ou d'interprétation des résultats sont vivement encouragées ! Si vous souhaitez faire une intervention, veuillez nous écrire à

en donnant un bref aperçu de ce dont vous allez parler (5 à 10 lignes).

Il est important de s'assurer que tout le monde puisse suivre le contenu, même sans expertise du sujet. Nous vous invitons à faire précéder votre communication par une introduction des notions et concepts clés de votre travail.

Programme (2024-2025)

Venez nombreux ! Ce sera une belle occasion de rencontrer d'autres doctorant.e.s et de connaître les travaux de vos collègues.

  • mercredi 12 mars (à SFL)
    • Intervenant.e (LLF) : Zhanglin Xie
    • Titre : La redondance reférentielle: nombre vs. couleur
    • Résumé : Bien que les principes de Grice (Grice, Cole, & Morgan, 1975) suggèrent que les locuteurs doivent êre aussi informatifs que nécessaire, mais pas plus que nécessaire, lorsqu’ils se refèrent à des objets aux couleurs/nombres et formes distincts, ils utilisent souvent des modifieurs de couleur ou de nombre qui ne sont pas nécessaires à l’identification de l’objet (Rubio-Fernandez, 2016; Rubio-Fernandez, 2019; Wu & Gibson, 2021; Xie, Wickens-Walther, & Hemforth, 2024; N. Zevakhina, Pasalskaya, & Chinkova, 2021; N. A. Zevakhina, Dongarova, Shubina, & Popova, 2024). Des études antérieures montrent que les petits nombres sont considérablement plus redondants que la couleur (Xie et al., 2024; N. Zevakhina et al., 2021; N. A. Zevakhina et al., 2024). Par ailleurs, il est constaté que les locuteurs français sont significativement plus redondants que les locuteurs chinois et anglais (Xie et al., 2024). Par conséquent, nous cherchons à savoir si les locuteurs français sont moins redondants lorsqu'on passe d'une situation de distinctivité complète (les quatre objets sont distincts, par exemple, un cœur rouge, une e ìtoile verte, un triangle bleu, un cercle violet) à une situation d’ambiguïté partielle (deux objets sont identiques tandis que les deux autres sont différents, par exemple, un cœur rouge, un cœur rouge, un triangle bleu, un cercle violet) et si le nombre et la couleur ont un comportement différent face au changement. Nos résultats montrent que le changement de situation visuelle influence uniquement la couleur, mais pas le nombre chez les locuteurs français. Plus précisément, nous avons observé une diminution de redondance pour la couleur, mais une redondance stable pour le nombre. Ce qui est intéressant à noter ici est que la redondance du nombre est bien plus elevée que celle de la couleur dans la condition d’ambiguïté. Pour expliquer cela, nous supposons que l’ambiguïté de la couleur est plus facile à percevoir cognitivement que celle du nombre. Ainsi, la redondance de la couleur serait davantage pénalisée par les locuteurs, tandis que l’ambiguïté du nombre, plus difficile à percevoir cognitivement, entraînerait une tolérance plus grande de la redondance. Pour tester cette hypothèse, nous avons comparé les temps de re ìaction liés au nombre et à la couleur pour les images ambiguës et les images distinctives. Nos résultats montrent que les temps de réaction sont plus courts pour la couleur que pour le nombre dans les deux types d’images, en particulier dans la condition d’ambiguïté, ce qui soutient notre hypothèse sur le traitement cognitif et visuel. En conclusion, les locuteurs français produisent la redondance de nombre et la redondance de couleur différemment dans la communication reférentielle face au changement de la distinctivité à l’ambiguïté, ce qui pourrait s’expliquer par le degré de difficulté du traitement visuel.
      Langue : Français/French (avec interprétation LSF)
    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Antoine Heintzmann
    • Titre : Les voyelles initiales de l'Okinawaien: explorations quantitatives et éléments diachroniques
    • Résumé : L'okinawaien, langue faisant partie de la branche ryukyu des langues japoniques parlée autour de la Grande Île d'Okinawa, a fait de l'insertion glottale, résolution typologiquement peu marquée des attaques vides, une source de distinction phonémique au sein des voyelles en initiale de mot. Afin de rendre compte de l'émergence de cette singularité au sein de la branche japonique, il est nécessaire de mettre face à face les contextes syllabiques spécifiques au voyelles "pré-glottalisées" (ou non), en okinawaïen avec leurs cognats en japonais "métropolitain", une langue dont l'émergence du système vocalique est bien mieux documenté (Frellesvig & Whitman, 2004). Or, il apparaît que l'insertion glottale, en tant que variante non marqué des voyelles initiales okinawaïennes, puisse être bloquée par des glides étymologiques ayant persisté jusqu'en japonais médiéval tardif pour la branche métropolitaine (qui ont pour la quasi-totalité chuté en japonais contemporain). En termes de représentation autosegmentale, et surtout compte tenu du contexte unique où cette distinction est opérante (l'initiale de mot), le cadre phonologique "CV-strict", suggère que ces deux variantes des voyelles initiales okinawaïennes soient en réalité les deux versants d'un même phénomène appelé licenciement, dont l'insertion glottale n'est qu'une réalisation spécifique, lié à une (non-)spécification mélodique de l'attaque ciblée.

      Frellesvig, B., & Whitman, J. (2004). The Vowels of Proto-Japanese. Japanese Language and Literature, 38(2), 281–299. https://doi.org/10.2307/4141291

    • Langue : Français/French (avec interprétation LSF)
    •  
  • mercredi 09 avril (au LLF)
    • Intervenant.e (LLF) : tba
    • Titre : tba
    • Résumé : tba
      Langue : Anglais/English (avec interprétation LSF)
    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Daniel Saeger
    • Titre : tba
    • Résumé : tba
    • Langue : Anglais/English (avec interprétation LSF)
    •  
  • mercredi 14 mai (à SFL)
    • Intervenant.e (LLF) : tba
    • Titre : tba
    • Résumé : tba
      Langue : Français/French (avec interprétation LSF)
    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Laura Lapeyre
    • Titre : tba
    • Résumé : tba
    • Langue : Français/French (avec interprétation LSF)

Archives des séances (2024-2025)

  • mercredi 19 février (au LLF)
    • Intervenant.e (LLF) : Nicholas Griffen
    • Titre : Do idioms express more than the sum of their parts?
    • Résumé : As figurative expressions idioms have attracted extensive interest since the inception of psycholinguistics (Ortony et al., 1978). Yet, in Experimental Pragmatics, where rigorous investigations on metaphor and irony have occurred, idioms lack a similar treatment. To address this imbalance, we present a novel view on idiom processing (Noveck et al., 2023) that hinges on the observation that idioms are akin to presuppositions and thus carry both asserted and presupposed content. It is the latter kind that we think has been overlooked. While break the ice arguably asserts something like initiate social contact, it also prompts an addressee to recover background assumptions, which would be akin to there is a social distance that calls for relief. Here, we test our hypothesis using two related tasks. Firstly, in line with previous research (Bulkes et al., 2017) investigating the describable features of idioms (e.g., familiarity and decomposability) we created a presupposition strength norming task (Griffen & Noveck, under review). Secondly, we designed a self-paced reading task to further evaluate our claims (Griffen & Noveck, n.d).
      Langue : Anglais/English (avec interprétation LSF)
    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Julie Bordes
    • Titre : Auxiliary production patterns in English L2
    • Résumé : The Be+ING form in the present tense is quite challenging regarding its acquisition by French learners. Semantically, it is difficult to grasp, as its progressive expression is not grammaticalised in French (Leclercq, 2008). French has a periphrastic lexical expression of the progressive aspect in the present, which scope is smaller than the present Be+ING form in English.

      Auxiliary acquisition has mostly been studied around negation (see Dimroth, 2010 for a summary), but as far as we know, no study has shown similar patterns in English L2 acquisition by French learners for the BE+ING progressive form.

      We aim to find regularities in the patterns of auxiliary production in Be+ING present forms depending on L2 proficiency.

      We did an online elicited repetition task with 30 target sentences in the Be+ING present form. The rationale behind this task is that speakers only repeat what they have processed from the input (Gass, 2018 ; Erlam, 2006, Vinther, 2002 ). The sentences differed in terms of subject, which were “I”, “He”, “She”, “We”, “You”, “They”, and auxiliary form, which was either full or contracted.

      This task was paired with two questionnaires, one sociolinguistic and the other was an auto-positioning questionnaire on the participants’ English proficiency.

      The experiment was conducted on French speakers with French as their only L1, with at least English as tone of their L2. They were diverse in ages (18 to 60 years old), and education (middle school diplomas to PhDs).

      We found four distinguishable repetition patterns in the auxiliary production, depending on the level. At beginner level, the participants rarely produced the auxiliary, and just had the lexical verb with -ing. When the auxiliary was produced, it was mostly when the form was produced in full in the audio. At intermediate levels, two patterns that seemed to be dependent on individuality arose, with either a preference for the full or the contracted form applied to every item. At advanced and very advanced levels, the only trace of the previous variety was when the participant showed a lack of confidence in their answer (pauses, hesitations), resulting in a full form.

      Those results show four different patterns in auxiliary acquisition. These patterns mirror the learner varieties (Klein and Perdue, 1997) . It has to be added that, according to our data, the full form auxiliary is easier to pick up and produce. It seems that for lower and lower intermediate levels, contracted auxiliaries are processed less efficiently than the full form. This effect disappears with higher proficiency.

    • Langue : Anglais/English (avec interprétation LSF)
  • mercredi 22 janvier (à SFL)
    • Intervenant.e (LLF) : Emma Kious (avec Anne Abeillé)
    • Titre :  Les discordances de genre sous ellipse : les noms français se répartissent-ils en trois classes ?
    • Résumé : Selon Merchant (2014), les noms humains se répartissent en 3 classes quant à leur comportement sous ellipse : la Classe I (noms nobles et de parenté) sans discordance de genre, la Classe II (noms de rôle) seulement les discordances Masculin-Féminin, et la classe III (noms épicènes) avec toutes les discordances. Ces trois classes sont discutées pour les langues romanes, mais n’ont été testées empiriquement que pour l’anglais (Sprouse et al. 2022).

      Nous avons mené une étude de corpus de phrase stripping (e.g. ‘Marie est une actrice et Paul aussi’), ainsi que deux expériences de jugement d’acceptabilité. Nous montrons que les noms humains permettent plus de discordances que prévu, même pour les noms de parenté (fils/fille) et dans l’ordre Féminin-Masculin. Nous trouvons également une pénalité des discordances, et une interaction avec les stéréotypes de genre.

      Nos résultats (données de corpus et expérimentales) suggèrent que les noms de rôlenon-épicènes tombent dans la Classe III (discordances autorisées où les préférences d’ordre viennent de stéréotypes de genre), et qu’il n’est pas clair que la Classe II soit attestée en français.

      Langue : Français/French (avec interprétation LSF)

    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Aïcha Ben-Rhouma
    • Titre : Les constructions en série en langue des signes française chez les adultes et les enfants sourds (5-10 ans).
    • Résumé : La thèse vise à mener une analyse approfondie de la grammaire de la Langue des Signes Française (LSF), en se concentrant particulièrement sur les Constructions de Mouvement en Série (CVS) chez les adultes et les enfants sourds âgés de 5 à 10 ans.

      Notre recherche s'articule autour de deux axes : la grammaire et l'acquisition de la LSF, avec un focus particulier sur les constructions de mouvement en série. Les constructions en série de mouvement combinent deux prédicats : le premier indique la trajectoire et l'autre exprime la manière. Nous aborderons ces constructions sous deux perspectives complémentaires.  D'une part, nous dressons un inventaire des diverses structures des constructions en série utilisées en LSF (grammaire), en nous appuyant sur la littérature existante concernant les langues vocales et les langues des signes. D'autre part, nous explorons le développement de ces constructions en série en LSF (l’acquisition) en comparant leur utilisation chez les adultes et les enfants sourds.

    • Langue : Français/French (avec interprétation LSF)
    •  
  • mercredi 11 décembre (au LLF)
    • Intervenant.e (LLF) : Valeria Gradimondo
    • Titre : Can one fail to negate? The case of expletive negation in temporal clauses
    • Résumé : Sentential negation is overtly expressed in all languages. Its intuitive role is to reverse the truth value of the sentences in which it occurs. However, it is also possible to have a sentential negator that doesn’t contribute at all to the semantic interpretation of its hosting clause. In this case, we are dealing with an "expletive negation" (EN) instance.

      In this talk, we will discuss the main features related to EN phenomena, with a focus on adjunct clauses introduced by "before" and "until". Our playground will be all major Romance and Slavic languages. The purpose of this comparison is to discuss the status of this odd negation, with the aim of understanding why it does not operate consistently with the expectations.

      Langue : Anglais/English (avec interprétation LSF)

    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Samantha Bellomo
    • Titre : The Role of Implicit/Explicit Prosodic Instruction on Beginner FFL Learners
    • Résumé :  While the need and interest of bringing together research and education in second language acquisition has been the subject of much debate and discussion in recent decades, the dynamic of French as a foreign language (FFL) and second language (L2) didactics is still considered generally neglected. This presentation will introduce the idea, theory, and proposed research of approaching FFL within two different approaches (Meaning-Based and Form-Based) with a focus on the development and acquisition of prosody in the early stages of language learning.
    • Langue : Anglais/English (avec interprétation LSF)
    •  
  • mercredi 20 novembre (à SFL)
    • Intervenant.e (LLF) : Fabian Istrate
    • Titre : Le rôle du contraste dans l’alternance du sujet : le cas des référents alternatifs coordonnés et des particules de focus
    • Résumé : La présentation s’articule autour de la question si le contraste joue un rôle sur l’alternance entre le sujet nul et pronominal dans une langue pro-drop comme le roumain. Les deux expériences sur lesquelles s’appuie la présentation montrent une préférence des locuteurs pour les sujets pronominaux dans des contextes contrastifs : (i) le contexte précédent contient deux référents alternatifs coordonnés, (ii) le contexte précédent contient un référent avec la particule de focus  seulement. Les résultats ont confirmé le fait que la présence des référents alternatifs ainsi que la présupposition d’un ensemble d’alternatives favorisent une lecture contrastive. En plus de cette préférence déclenchée par le contraste, nous avons également observé un partage de tâches entre les deux expressions référentielles à travers les deux expériences. Dans la première expérience, comportant une réponse directe à une QUD, les sujets nuls ont été produits plus fréquemment alors que dans la deuxième expérience avec des réponses à une QUD implicite, les sujets pronominaux est préférés. Nous envisageons de tester dans des expériences parallèles le rôle du contraste sur le choix des sujets observé en roumain dans une perspective comparative avec d’autres langues. D’ailleurs, malgré le statut de langue romane du roumain, il partage des propriétés typologiques avec d’autres langues de son aire géographique, phénomène connu sous le nom de Sprachbund balkanique (Troubetzkoy, 1928). C’est pour cela que nous prendrons en compte des langues pro-drop comme le catalan, l’italien et le bulgare, afin de rendre compte d’une potentielle variation à travers les langues.
      Langue : Français/French (avec interprétation LSF)
    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Alireza Jaferian
    • Titre : La lénition, la Coda-Miroir, et les glottales en farsi
    • Résumé : Dans cet exposé, j’utilise le modèle CVCV et l’outil théorique appelé « Coda-Miroir » pour analyser la chute des glottales en farsi, variété iranienne du persan, comme un cas de lénition en position non-licenciée. La lénition est communément comprise comme synonyme d’un affaiblissement mélodique. Développée dans le cadre du modèle CVCV, la Coda-Miroir permet d’expliquer la force et la faiblesse positionnelles par les forces latérales subies (ou non) dans une position. En farsi, les consonnes glottales /ʔ/ et /h/ sont propices à la chute dans toutes les positions, sauf en initiale de mot. Cette chute peut être analysée comme une lénition en position non-licenciée, à condition de supposer une métathèse intermédiaire C.H  à H.C. Celle-ci a pour conséquence que la glottale, qui est à l’origine en post-Coda, se trouve en Coda.
    • Langue : Français/French (avec interprétation LSF)

Archives des séances (2023-2024)

  • mardi 5 décembre (au LLF, salle 533)
    • Intervenant.e (LLF) : Anna Mosolova
    • Titre : Injecting dictionary knowledge into word vector representations
    • Résumé : The issue of word vector representations (embeddings) has a rich history in natural language processing. In the previous decade, static embeddings were omnipresent in computational linguistics. However, they had a significant drawback, namely, there was only one vector representation per lemma which posed challenges for tasks involving polysemous words. In 2019, new language models were introduced which could generate new word representation for each context. In theory, this appeared to be a solution to the polysemy issue. However, in practice, the model's representations of the words with the same meaning seemed to vary considerably depending on the context. In my presentation, I will demonstrate my approach to addressing this issue by training the language model on the examples sharing the same meaning in order to make representations of words with the same sense closer in the vector space. 
    • Langue : English / Anglais
    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Sarah Michel
    • Titre : Facteurs influençant la lisibilité du point médian
    • Résumé : L’usage de l’écriture inclusive, et plus précisément du point médian est débattu car il alourdirait la lecture. Si la lecture des formes inclusives semble ralentir la lecture, plusieurs facteurs influencent la lisibilité. Tout d’abord, le facteur morphologique, à savoir la différence entre les formes utilisées et dites « additives » (étudiant·e·s, soldat·e·s) ou « substitutives » (traducteur·rice·s, chercheur·euse·s). Ensuite, le facteur lié aux attitudes envers l’écriture inclusives telles que les avis ou la fréquence d’exposition à ces formes. Enfin, le facteur portant sur les troubles de la lecture tels que la dyslexie. Je vais présenter les résultats de quatre expériences de lecture afin de répondre aux questions suivantes :
      1) Est-ce que le point médian ralentit la lecture ?
      2) Existe-t-il une différence entre les formes additives (étudiant·e·s, soldat·e·s, mécanicien·ne·s) ou substitutives (traducteur·rice·s, chercheur·euse) ?
      3) Est-ce que les avis et la fréquence d’exposition à l’écriture inclusive influencent la lisibilité du point médian ?
      Ces expériences de lecture ont été réalisées avec différentes méthodes : l’enregistrement des mouvements oculaires (expériences 1, 2 et 4) et lecture en auto-présentation segmentée (expérience 3).
    • Langue : French / Français
  • mercredi 17 janvier (à SFL, salle 124)
    • Intervenant.e (LLF) : Alexander Sergienko
    • Titre : Alignment shift in Bartangi: parameterizing ergativity
    • Résumé : This talk explores morphosyntactic alignment in Bartangi, an Eastern Iranian language. Earlier sources show tripartite alignment in the past tense, however my field data show the shift to full nominative-accusative alignment. As this development is reasonably common among Iranian languages, it is needed to develop a theory of ergative case which easily derives this shift. These talk explores several prominent approaches to ergative case assignment: DCT (Marantz 1991), (Baker 2015), ergative-as-inherent (Woolford 2006) and my own lexicon-driven approach.
    • Langue : English/Anglais
    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Mauro Viganò
    • Titre : Italian adaptation of the Treatment of Underlying Forms for object relative sentences: effectiveness and generalization patterns
    • Résumé : The Treatment of Underlying Forms (TUF) is a linguistic approach for the rehabilitation of sentence deficits in agrammatic aphasia. It was developed in English for different types of sentences characterised by a syntactic movement and it was proven to be effective, with a specific generalization pattern – defined as Complexity Account of Treatment Efficacy (CATE) – from trained complex sentences to untrained simpler sentences characterised by the same type of syntactic movement. In this study, we developed an Italian adaptation of the TUF for object relative sentences and we used a single-subject multiple baseline design with 5 participants with agrammatic aphasia in chronic phase to test improvement in production and comprehension. For the assessment we considered trained and untrained object relatives as target structure, object cleft sentences as structurally related control structure, passive and active sentences as unrelated control structures. The findings show an overall improvement in both production and comprehension across participants and structures and in the standard tests. This improvement seems relatively stable at the follow-up assessment. No change was detected during the baseline assessment and the control period with no treatment. Differently from the previous study in English, we found a relevant improvement in comprehension and, notably, almost no differences in the improvement between structurally related and unrelated control structures, providing a possible challenge for the CATE. In the talk, I will discuss our findings in the light of the cross linguistic differences between English and Italian that could explain the unexpected results and we will outline observations for the clinical application of the TUF in Italian.
    • Langue : Anglais / English
    •  
  • mardi 6 février (au LLF)
    • Intervenant.e (LLF) : Zhanglin Xie
    • Titre : Does crosslinguistic difference in redundant adjective production depend on word order?
    • Résumé : When identifying objects with distinct colors and shapes, people often use color modifiers not necessary for object identification (Rubio-Fernandez, 2016,2019), contrary to Gricean principles (Grice, Cole, & Morgan, 1975). Previous studies show that word order seems to influence redundant adjective production across languages (Jara-Ettinger & Rubio-Fernandez, 2022; Kachakeche, Futrell, & Scontras, 2021; Rubio-Fernandez, 2016; Rubio-Fernandez, Mollica, & Jara-Ettinger, 2021; Waldon & Degen 2021; Wu & Gibson, 2021). For example, English speakers produce more redundant color adjectives than Spanish speakers and one possible explanation is that since color adjectives are prenominal in English but postnominal in Spanish. We aim to investigate whether the word order effect predicting redundant color adjective and number adjective production extends to other languages such as Chinese and French, given that color words are prenominal in English/Mandarin but postnominal in Spanish/French, while number words are prenominal in all four languages. By replicating Wu and Gibson (2021)’s experiment, we looked at the redundant adjective production depending on the language (Chinese/English vs. French/Spanish) and modifier type (color vs. number). The experiment involved English (N = 50), Mandarin Chinese (N = 51), Spanish (N = 49), and French speakers (N = 50) of similar age and education, with unexpected findings challenging the anticipated impact of word order on redundant color adjective production. Firstly, the model shows Chinese speakers are significantly less redundant than other speakers. Secondly, we found that redundant number modifiers were significantly more prevalent than color modifiers. Therefore, our current results did not support the word order hypothesis (incremental efficiency hypotehsis). Alternatively, we proposed that the adjective frequency could explain this crosslinguistic production pattern for redundant adjectives and a corpus study from Universal Dependencies corpora confirmed this hypothesis. 
    • Langue : Anglais / English
    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Alireza Jaferian
    • Titre : Consonant clusters in Farsi, a representational approach
    • Résumé :  In my PhD dissertation, I deal with Persian phonology, mainly focusing on syllable structure and consonant clusters in Farsi, the modern Iranian variety. The empirical basis is a written lexical corpus of about 32000 words. On the theoretical side, I use the CVCV model, developed in the broader framework of Government Phonology. In this talk, I will show that given a language-specific parameter setting, the distribution of consonant clusters in Farsi follows from CVCV representations.
    • Langue : Anglais / English
  • mardi 2 avril (au LLF)
    • Intervenant.e (LLF) : Yanis da Cunha
    • Titre : A gender bias in syntax: a sentence recall experiment in French
    • Résumé : Some models of sentence production assume that this process is two-step: first, functional processing, where function assignment takes place (subject, object etc), then, positional processing, where word order is set up (Garrett, 1975, 1980).
    • Animacy effects in sentence recall tasks give evidence for this model: when remembering a sentence, participants tend to change animate objects into animate subjects in active/passive alternation (animate-subject preference) but they do not change animate-last to animate-first coordination orders (no animate-first preference), see Branigan et al. (2008); Mcdonald et al. (1993); Tanaka et al. (2011); Thuilier et al. (2021).

    • Given previous evidence for male-first effects in coordination order (Benor & Levy, 2006; Hegarty et al., 2011; Motschenbacher, 2013) and male-subject biases in function assignment (Da Cunha & Abeillé, in prep ; Esaulova & Von Stockhausen, 2015), we are wondering whether social gender exhibits the same effects as animacy in sentence recall tasks.

    • We conducted a sentence recall tasks in French testing the preference for Female-Male or Male-Female orders in symmetrical verbs (Clause level: La reine/Le roi s'est marié avec le roi/la reine vs. Coordination level: Le roi/la reine et la reine/le roi se sont mariés). We show a preference for the Male-Female order at the coordination level but not at the clause level. We take into account participants' gender and noun pair similarity. We discuss our results in comparison with previous experiments on animacy and typicality (Kelly et al., 1986; Onishi et al., 2008).

    • Langue : Anglais / English
    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Christelle Gérard
    • Titre : Les avantages d'une exposition à la langue des signes pour des adultes non verbaux avec un TND : microanalyse des interactions filmées
    • Résumé : Sur la base des travaux montrant les bénéfices de l'acquisition de la langue des signes pour les enfants avec TSA et dits "non verbaux" (Kurt, 2011 ; Adam, 2020), nous avons souhaité explorer les apports potentiels de la langue des signes française (LSF) pour les adultes non verbaux avec un trouble du neurodéveloppement (TND) pour lesquels les outils de communication alternative et augmentée (CAA), du type Makaton ou PECS, n'ont pas – ou plus – donné de résultats satisfaisants. L'observation fine des compétences communicatives et linguistiques émergentes, qui sont des signaux faibles chez les personnes avec un TND non verbales, nécessite la mise en place d'un protocole méthodologique. Notre objectif était d'évaluer dans quelle mesure une exposition régulière à la LSF pouvait constituer un apport pour des adultes non verbaux avec un TND. Plus précisément, nous avons cherché à analyser et à caractériser en profondeur ces bénéfices possibles en termes de développement des compétences communicatives et linguistiques. Nous élaborons un schéma d'annotation axé sur plusieurs points clés : les aspects linguistiques, l'interaction et les aspects didactiques. Nous voulons déterminer la nature des interactions observées et filmées entre ces adultes et leurs interlocuteurs. Nos premières analyses nous ont permis d'identifier plusieurs variables importantes, mais aussi des aspects du comportement qui restent difficiles à caractériser et que nous allons présenter.
    • Langue : à venir
    •  
  • mardi 5 mars (à SFL, salle 255)
    • Intervenant.e (LLF) : Marie Legentil
    • Titre : Perspective et réflexions sur l'aspect imperfectif en rembarrnga
    • Résumé : Le rembarrnga est une langue aborigène du nord de l'Australie, possédant une morphologie verbale d'une grande complexité. Peu décrite (McKay 1975 ; Saulwick 2003), certains aspects de son système Temps, Aspect, Mode, reste à ce jour très opaque. La présentation s'intéressera à faire un état de l'art et discuter de ce qui a été dit concernant l'expression de l'aspect, en se focalisant sur l'aspect imperfectif, en contrastant avec de nouveaux questionnements émergents des données de terrain les plus récentes.
    • Langue : Français/French (Interprétation LSF)
    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Adrien Dadone
    • Titre : Une étude contrastive de la complexité linguistique : le cas de la relative en français et en LSF
    • Résumé : Les propositions relatives sont les subordonnées les plus courantes en français et couvrent un vaste répertoire discursif, notamment en raison de leurs valeurs sémantiques, qui peuvent être restrictives ou non restrictives. À ce jour, peu de travaux ont été menés pour identifier les équivalents fonctionnels des relatives en Langue des Signes Française (LSF). C'est l'objectif que nous nous sommes appliqués à atteindre dans le cadre de notre travail de thèse. Les questions qui ont guidé notre recherche ont été les suivantes : la LSF dispose-t-elle de différentes stratégies pour exprimer les différentes valeurs sémantiques de la relative française (par exemple restrictive et non restrictive) ? Si oui, quelles formes prennent ces expressions ? Et, plus globalement, comment la complexité syntaxique est-elle exprimée en LSF ? Pour ce faire, nous nous sommes appuyés sur un corpus de données naturelles en LSF et en français écrit. En accord avec une approche fonctionnelle qui souligne l'importance des intentions de communication dans l'organisation des formes linguistiques, notre étude a envisagé conjointement les relations entre structures, fonctions et contexte.
    • Langue : LSF (Interprétation en français)
    •  
  • mardi 14 mai (à SFL, salle 159)
    • Intervenant.e (LLF) : Emma Corbeau
    • Titre : « LE MENTAL, PERD PAS LE MENTAL!! » - Analyse pragmatique comparative du conseil en français et en japonais sur Twitch
    • Résumé : Donner un conseil est un acte de parole qui a été peu étudié, comparé aux questions et aux ordres. En français, une seule étude a analysé sa réalisation entre deux variétés du français. En japonais, plusieurs approches ont été adoptées : la théorie de la politesse, analyse de conseils sur un forum, analyse conversationnelle, etc. Alors que des travaux se sont intéressés aux formulations du conseil entre l’anglais et le japonais (Kashima, 2000), le chinois et le japonais (Huang, 2013), l’anglais américain et l’arabe égyptien (Hosni, 2019), aucune étude n’a comparé le français avec le japonais.
      Dans notre méthodologie, nous cherchons d’abord à comprendre de quelle manière les locuteurs L1 du français et L1 du japonais donnent des conseils et comment ils y répondent (accepter/refuser). Pour cela, nous avons choisi de regarder les conseils donnés à des streamers de jeux vidéo sur Twitch (une plateforme de streaming en direct). Les conseils analysés sont les commentaires envoyés à des streamers français ou japonais par le biais d’une discussion instantanée en direct.
      En me basant sur la typologie de Hinkel (1997) sur la forme linguistique des conseils, cette présentation propose une première analyse syntaxique et pragmatique des formulations possibles pour conseiller en français et en japonais. Nous utilisons des analyses bayésiennes pour voir s’il existe un effet de la distance sociale, du rôle que le conseiller peut adopter (Goldsmith, 1999) sur la formulation du conseil, mais également pour mettre en avant les différences entre nos deux communautés linguistiques.
    • Langue : Français
    •  
    • Intervenant.e (SFL) : Juliana Barbosa
    • Titre : Transferts de traits phonétiques/phonologiques et les accents étrangers dans l’acquisition du portugais brésilien comme langue additionnelle
    • Résumé : Nombreux travaux portent sur le sujet "acquisition du FLE" (Français Langue Étrangère) par les parlants natifs de PB (Portugais Brésilien), les chercheurs se sont penchés sur tous les aspects de l’acquisition précoce ou tardive. Pourtant, peu de recherches sont consacrés à l’acquisition du PB par les francophones, même si la culture e langue brésiliennes sont souvent influencées par la culture et par la langue française depuis le XVI siècle.

      A partir de données de parole spontanée et des entretiens qu’on réalise avec les Français qui habitent au Brésil, notamment les Français qui sont expérimentés en PB, notre travail cherche à répondre deux problèmes centraux dans la phonologie : quels sont les aspects segmentaires et suprasegmentaux transférés du français au PB ? Pourquoi les accents résistent-ils au temps même dans les contextes d’immersion dans une langue étrangère ?
      Langue : Français

  • mardi 11 juin (au LLF)
    • Intervenant.e (LLF) : Caihong Weng
    • Titre : Testing the production-perception link in a sibilant fricative contrast
    • Résumé : The merger of the Mandarin /s/~/ʂ/ contrast, known as “deretroflexion”, frequently occurs in Mandarin spoken by bilingual Southern Min speakers, whose L1 lacks the retroflex category. Recent studies of the /s/~/ʂ/ contrast in this population have highlighted high levels of individual variation.

      The present study aims to explore a key question related to this variation: are individual speakers who produce a stronger contrast also those who can better perceive the contrast? To address this, we use an experimental approach to examine how a single group of bilingual speakers of L1 Quanzhou Southern Min (QSM) and L2 Mandarin both produce and perceive the sounds [s] and [ʂ], allowing us to explore the relation between perception and production in the same speaker.
      Langue : Anglais/English (avec interprétation LSF)

    • Intervenant.e (SFL) : Julie Bordes
    • Titre : Individual Differences and SLA: The impact of personality, cognitive styles, and anxiety on the acquisition of BE+ING progressive form
    • Résumé : Studies have shown that individual differences impact language learning success in an educational setting (see Dornyëi & Ryan, 2015 for a summary). However, most of them focus on an overall success, with various definitions for it, and not task-dependent production. In this study, we tested French university students in six different tasks, focusing on the acquisition of the opposition of the progressive and simple present forms in English L2. This form is particularly difficult for French learners of English, as it presents a grammaticalised aspectual difference that is lexicalised in French (Leclercq, 2009 ; Demagny, 2013).
      In this presentation, I will show the methodology for these experiments as well as some preliminary results, showing an impact of task-related parameters on response time, as well as linguistic use strategies.
    • Langue : Anglais /English (avec interprétation LSF)

Archives des séances (2021-2022)

  • 13 juin (en présentiel/in person!)
    • Ruihua Mao (LLF)
    • Titre : Extraction out of Mandarin and English if-adjunct clauses: the role of topicalization
    • Résumé : Constraints on long-distance dependencies have been crucial for linguistic theory, and competing theories have been proposed to account for their (un)acceptability. The “generative” approach argues that “island” constraints on long-distance dependencies are syntactic in nature and generalize across languages and across constructions (Huang, 1982; Chomsky, 1986). The processing approach claims processing factors such as frequency and working memory load are at work (Klunder, 1991; Hofmeister & Sag, 2010; Liu et al., 2022). The discourse approach assumes that semantic and discourse factors play a role. Inspired by the “Backgrounded Constructions are Island” constraint introduced by Goldberg (2013), Abeillé et al (2020) propose that the discourse function of the construction is at work: the infelicity to extract an element out of a backgrounded constituent is worse when the extracted element is focalized.
      We conducted contextualized acceptability judgment experiments on IBEX, manipulating (1) Extraction (±extraction) and If-position (initial vs. final); (2) Extraction (± extraction) and Clause type (that-clause vs. if-clause) in English and Mandarin respectively.
    • Langue : anglais/English
    •  
    • Gavris Daniel (SFL)
    • Titre : Neurocognition du langage : traitement neurocognitif des structures morphosyntaxiques complexes en français. Le cas du subjonctif français : résultats ERP
    • Résumé : Les structures complexes ont un grain d’intérêt majeur dans le domaine de la neurocognition dans ces dernières décennies. La complexité a été considérée définie différemment selon la complexité linguistique que les chercheurs veulent étudier (Friederici, 2006 ; Just and others 1996; Stromswold and others 1996; Caplan and others 1998, 1999; Röder and others 2002; Ben-Shachar and others 2004; Bornkessel and others 2005). La plupart d’entre eux sont d’accord pour la définir sur la base des relations qui existent au sein d’un système et les propriétés émergentes que ces relations permettent (Bulté & Housen, 2012 ; Heylighen, 2007). Le subjonctif français peut être considéré alors comme une complexité morphosyntaxique. Il a fait l’objet d’au moins 37 théories linguistiques toutes obéissances confondues dont l’objectif a été d’expliquer son emploi en français. Toutefois, il n’est pas encore clair quelle est la place occupée par la syntaxe, d’une part, et par la sémantique, de l’autre dans le processus de traitement du subjonctif français. À aujourd’hui, il n’existe pas d’étude qui étudie le fonctionnement du subjonctif avec l’approche neurocognitive. C’est pourquoi nous avons investigué le traitement neuronal du subjonctif par des francophones natifs en utilisant la technique de l’électroencéphalographie (EEG). La recherche a eu comme objectif de préciser les marqueurs neurocognitifs (N400, P600, LAN, ELAN) impliqués lors du traitement du subjonctif pour expliquer, par la suite, la composante linguistique responsable (syntaxe ou sémantique) de la structure de ce mode en français. Nos résultats pourront ensuite trouver leur utilité dans le domaine des neurosciences, notamment dans le cas des personnes atteintes de maladies neurodégénératives qui ont des difficultés pour la production de telles structures morphosyntaxiques complexes (Marin et al., 1983).
    • Langue : français/French
  • 23 mai (en présentiel/in person!)
    • Peijia Su (LLF)
    • Titre : Head noun reconstruction effects in Chinese: Condition C or cataphora ?
    • Résumé : The results of our previous experiment showed that in relative clauses (RC) in Chinese, the coreferentiality between a pronoun within the RC and a proper noun within the head NP yields degraded acceptability ratings, as in *Tai xihuan tk DE [Lucyi DE ge]k ((Lit.) the song of Lucyi that shei likes), which suggests hinese exhibits reconstructions effects of the head NP via Condition C violation in RCs. However, this unacceptability of coreference could in principle be due to a confound: the well-known cataphora dispreference in Mandarin Chinese. Thus, we prepared a control experiment aiming at verifying whether Condition C reconstruction effects really exist in RCs in Chinese. The experiment tested whether the coreference is much less acceptable in a structure with both cataphora and Condition C violation than in one with only cataphora, given the context that force a coreferential reading.
    • Langue : anglais/English
    •  
    • Guangzhao LI (SFL)
    • Titre : Structure informationnelle et acquisition de la référence aux entités en chinois L2 : évolution des variétés d’apprenants adultes francophones
    • Résumé : Le sujet de recherche de cette thèse est l’itinéraire acquisitionnel de la structure informationnelle (SI) en chinois L2 par des apprenants adultes francophones. La SI concerne la façon dont l’information est organisée dans le discours qui reflète les divers besoins communicatifs. Elle affecte fortement la manière dont les locuteurs se réfèrent aux entités impliquées dans un événement, et influence leurs choix des moyens linguistiques, tels que des marquages morphosyntaxiques ou prosodiques. Notre recherche se focalise sur l’acquisition de la référence aux entités, et nous aborderons l’introduction, le maintien, le changement et le contraste des entités dans le discours. Nous visons à étudier la complexification du lecte d’apprenant, du niveau débutant jusqu’au niveau avancé. Autrement dit, nous nous intéressons aux choix des moyens formels pour effectuer les fonctions textuelles du mouvement référentiel. Les dispositifs linguistiques comprennent du marquage local (morphologie nominale) et du marquage global (ordre de mots). La façon dont le locuteur transmet l’information reflète ses calculs sur des connaissances supposées de son interlocuteur : il choisit ainsi l’expression linguistique adéquate de faire référence à l’entité pour que son interlocuteur puisse à son tour l’identifier. Le choix d’une expression référentielle dépend donc du degré auquel un référent peut être présupposé dans un contexte donné (hiérarchie d’accessibilité). Les principes d’organisation informationnelle varient d’une langue à l’autre, la difficulté de l’acquisition de la SI empêche la maîtrise totale de la langue cible. En analysant l’itinéraire acquisitionnel de la référence aux entités par les apprenants francophones du chinois L2, notre travail essaie d’étudier 1) les différences interlinguistiques entre les discours des locuteurs natifs du français et du chinois, 2) l’ordre d’acquisition des moyens linguistiques par l’apprenant, 3) l’évolution des correspondances forme-fonction en fonction du niveau de l’apprenant et 4) les perspectives choisies par l’apprenant sous l’influence translinguistique de la L1.
    • Langue : français/French
  • 25 avril 
    • Béatrice Pahontu (LLF)
    • Titre : Le marquage perfectif/imperfectif et l’avertivité en roumain. Une étude expérimentale de la périphrase a fi pe cale ‘ être en voie de’.
    • Résumé : Dans cette présentation, je discuterai la catégorie sémantique de l’avertivité en roumain. L’avertivité est une catégorie encore méconnue dans beaucoup de langues, désignant un événement qui n’est pas parvenu à son terme, cf. faillir + inf. en français. La description des marqueurs avertifs a connu un grand intérêt ces dernières années, y compris au sein des langues romanes. Cependant, les langues ibéro-romanes et l’italien ont été mieux décrites, alors que les marqueurs avertifs du roumain restent encore très peu documentés. L’objectif de cette communication est de contribuer à la description de l’avertivité en roumain, et cela à travers l’étude de la périphrase a fi pe cale.
    • J’ai conçu une étude expérimentale (Yes-No Task) comportant 30 items, dans des phrases mono-clausales : 10 items de sens négatif (a se prăbuși ‘s’écraser’), 10 items de sens neutre (a intra ‘entrer’) et 10 items de sens positif (a câștiga ‘vaincre’). Chaque item a deux conditions (imperfectif vs. perfectif), comme illustré en (1), et il est suivi par une question avec deux réponses: Oui, si l’événement a eu lieu ; Non, si l’événement n’est pas parvenu à son terme. Le choix des verbes d’achèvement et de la 3e personne singulier est motivé par les tendances observées sur corpus. L’analyse est basée sur les réponses de 62 locuteurs natifs du roumain.
    • (1) Un avion {era_imp / a fost_perf pe cale} să se prăbușească din cauza condițiilor meteo.
    • ‘Un avion a failli s’écraser à cause des conditions météorologiques.’

      Résultats : (i) L’emploi avertif de la périphrase est conventionnel à la fois avec le marquage perfectif et imperfectif, et diffère de ses contreparties dans les autres langues romanes.

    • (ii) La périphrase avertive n’est pas sensible au sens lexical du verbe avec lequel elle s’associe.
    • Langue : français
    •  
    • Mideline Dragon (SFL)
    • Titre : Typologie des constructions de degré : cas du créole haïtien et du luganda
    • Résumé : Dans la littérature, l’anglais est considéré comme une langue à degré car on y trouve ces différentes constructions de degré, avec un adjectif comme prédicat gradable : question de degré, phrase de mesure, équatif, comparatif de supériorité, superlatif, comparatif différentiel, subcomparatif.

      Suivant la classification de Stassen (1985, 2013) l’anglais est une langue à particle comparative avec son marqueur de paramètre than (1) tandis que le créole haïtien (CH) est une langue à exceed comparative avec son marqueur de paramètre pase (2) ainsi que le luganda avec son verbe singa (3).
      (1) Sally is taller than Joe. (Beck & al., 2004 : 296, ex19)

    • (2) Ou te di mwen pi dous pase mango
      2SG ANT dire 1SG MC ADJ MS mangue
      ‘Tu avais dit que je suis plus doux qu’une mangue’ (Triomec’s, Pou ki)

      (3) a. Kizito asinga Kato obukulu
                  Kizito a-singa Kato o-bu-kulu
                  Kizito NC1-exceed Kato AUG-NC14-old
                  ‘Litt : ‘Kizito exceeds Kato in oldness’
                  ‘Kizito is older than Kato’

    •        b. Kizito mukulu okusinga Kato
                  Kizito mu-kulu o-ku-singa Kato
      Kizito NC1-old AUG-NC15-exceed Kato
                  ‘Litt : Kizito is old exceeding Kato’
                  ‘Kizito is older than Kato.’ (Bochnak 2013 : 116, ex 182-183)

      Dans cette présentation nous voulons, premièrement voir si le CH et le luganda sont des langues à degré comme l’anglais en nous appuyant sur les paramètres établis par Beck & al. (2004, 2009) et deuxièmement, nous voulons analyser leurs marqueurs afin de faire ressortir leur similarité et leur différence étant des langues faisant partie d’une même catégorie, en nous basant sur les travaux de Bochnak (2013), Cabrédo (2020).

    • Langue : français
    •  
  • 21 mars 
    • Zhanglin Xie (LLF)
    • La surgénéralisation intralinguale dans l'acquisition de la position de l’adjectif épithète en FLE : une approche expérimentale.
    • Résumé : La description de la position de l’adjectif épithète en français et son explication en termes théoriques ont déjà été source de nombreux débats. La question de l’acquisition de cette propriété en français L2/L3 est en revanche une question récente. Elle a donné lieu à un petit nombre de travaux, et il est communément admis que les apprenants du français L2/L3 rencontrent des difficultés dans l’acquisition de cette propriété. Les résultats provenant de mon mémoire M2 démontrent que les apprenants sinophones se trompent souvent dans le placement des adjectifs antéposés non-fréquents (eg. *un danseur piètre, *un menteur fieffé etc...), ce qui pourrait s’expliquer par une surgénéralisation de la règle - le placement postnominal par défaut. En conséquence, nous souhaitons examiner si les apprenants de FLE généralisent également cette règle dans leur choix du placement de l'adjectif. Pour ce faire, nous monterons une expérience psycholinguistique auprès des apprenants ayant différentes langues maternelles en analysant leur maîtrise du placement des trois types d'adjectifs distingués - les adjectifs généralement antéposés (eg. piètre), les adjectifs généralement postposés (eg. suave), ainsi que les adjectifs généralement alternants (eg. immense). Nous nous attendons à observer une préférence générale pour la postposition dans les productions des apprenants de FLE. Plus spécifiquement, nous supposons que
    • - les sujets placeraient correctement les adjectifs généralement postposés après le nom.
    • - les sujets placeraient incorrectement certains adjectifs généralement antéposés après le nom, en particulier, ceux qui sont moins fréquents.
    • - les sujets auraient tendance à placer les adjectifs alternants après le nom lorsque le contexte favorisant le choix d'une position par rapport à l'autre n'est pas fourni.
    • Langue : français
    •  
  • 21 février 
    • Suzanne Lesage (LLF)
    • Redéfinir les proformes réfléchies : une approche paradigmatique.
    • Résumé : Dans cette présentation, je vais tenter de situer les formes réfléchies, antiréfléchies, neutres et emphatiques les unes par rapport aux autres. Pour ce faire,  je vais présenter deux définitions qui ont la particularité d’être à la fois paradigmatiques et non catégoriques. Au vu de données que je présenterai brièvement, il semble vain, pour ne pas dire impossible, de définir ce qu’est un réfléchi sans prendre en compte sa contrepartie antiréfléchie. Il paraît donc fondamental que cette opposition paradigmatique structure mon approche. Il semble également illusoire de se reposer sur des distributions complémentaires strictes, qui amènent à écarter de notre attention un grand nombre de cas intéressants. En conséquence, mes définitions seront intrinsèquement quantitatives, contrairement aux définitions traditionnelles, et pour la seconde il faudra recourir à des argument empiriques basés sur l’observation quantitative telle que le permettent les expériences psycholinguistiques ou les études de corpus pour établir le statut de réfléchi d’une forme. 
    • Langue : français
    •  
    • Adrien Dadone (SFL)
    • Les subordonnées relatives en « que » et « qui » : analyse d’un point de résistance dans l’accès à la littératie d’adultes sourds locuteurs de la langue des signes française (LSF) langue 1 et proposition didactique de remédiation.
    • Résumé : Il est maintenant largement admis que de nombreux sourds rencontrent des difficultés à accéder pleinement à l’écrit. En revanche, les raisons de ces difficultés et les outils didactiques pour y remédier font encore l’objet d’intenses réflexions. Parmi ces difficultés, on retrouve l’usage de la subordonnée relative, point de résistance déjà identifié dans la littérature anglophone et que j’ai pu repérer dans ma pratique de formateur de français L2 à des adultes sourds ayant la LSF en comme langue principale. L’objet de ma recherche sera d’investiguer ce point de résistance pour le contexte français en nous concentrant sur les relatives les plus courantes en français, celles introduites par les pronoms « que » et « qui », en vue formuler par la suite des préconisations didactiques. Comme première hypothèse, nous soutenons l’idée que les sourds manquent de connaissances métalinguistiques, que ce soit pour leur L1 ou leur L2, ceci expliquant en partie les difficultés d’apprentissage de la relative. Notre seconde hypothèse, liée à la première, concerne le canal et donc les modes d’expression respectifs de la LSF et du français : le passage d’une langue exploitant massivement la simultanéité (multilinéarité) à une langue contrainte à la linéarité freinerait la maîtrise des phrases à relative dont l’expression est linéaire. Si ces hypothèses sont vérifiées, elles révèleraient des voies d’accès à l’écrit spécifiques aux sourds et qu’à ce titre une didactique de l’écrit tenant compte de ces spécificités est à mettre en œuvre. 
    • Langue : LSF (avec interprétariat LSF-français)
    •  
  • 17 janvier 
    • Dorotea Bevivino (LLF)
    • A cross-linguistic and acquisitional perspective on prosodic priming
    • Résumé : In the last decades, research in different areas has pointed more and more at the key role played by prosody in language processing. However, some questions remain open. First and foremost, what drives this facilitating effect, i.e. what are the specific prosodic cue(s) responsible for it? Secondly, are there specific kinds of prosodic cue(s) that different languages highlight and rely on, and which one(s) are they? Lastly, how and when do we acquire and manage these mechanisms? To answer some of these questions, the idea of this project is to look at the specific role of prosody on syntax, and specifically on syntactic ambiguity resolution, from a cross-linguistic and acquisitional perspective. The prosodic priming paradigm will be used to isolate and test specific prosodic cues responsible for syntactic ambiguity resolution. In this talk, I will present the background and design of a first experimental study to test the generalizability of the prosodic priming paradigm in production in both English and French.
    • Langue : anglais
    •  
    • Bianca de Paolis (SFL)
    • Interaction entre prosodie, syntaxe et structure informationnelle au passage de la L1 à la L2: une étude sur l'italien et le français.
    • Résumé : Ma recherche consiste en une analyse de l’interaction entre prosodie, syntaxe et structure informationnelle des énoncés dans le processus d’acquisition d’une langue seconde, en particulier dans le cas de deux langues romanes : la langue française et la langue italienne. L’enquête vise à explorer les stratégies de caractérisation prosodique et syntaxique mises en œuvre par les locuteurs des deux langues natives pour exprimer la structure informationnelle de l’énoncé, et les remodulations que ces stratégies subissent dans le processus d’acquisition de la L2. Afin d’analyser ces aspects, je suis en train de bâtir un corpus de données orales élicitées en contexte expérimental, et de mettre à point un système de codage efficace pour l’annotation de tous les facteurs qui sont susceptibles de jouer un rôle dans la structuration du discours des apprenants.
    • Langue : français
    •  
  • 6 décembre 
    • Zifeng Liu (LLF)
    • Perceptual bias for segmental and tonal speech errors
    • Résumé : Studies of speech errors on tone have demonstrated that tonal speech errors are less frequent than segmental speech errors. This difference has been consistently observed in different tone languages (Cantonese, Mandarin, Thai). However, these studies are all based on transcribed data collection, a method that has been questioned for its perceptual and/or experimental bias. In particular, transcribing speech errors of a tone language might be a much more complex task for our perceptual system since transcribers are asked to pay attention to two types of errors, tone and segment, simultaneously. Therefore, tonal errors are probably neglected during the transcription task. The aim of the present project is to investigate this potential bias through a series of production and perception experiments. In this presentation, I will introduce first the protocol of a reading task and a simultaneously hearing-speaking task, which are aimed to elicit speech errors. Thereafter, I will introduce a transcription task designed to compare subjects’ performances on transcribing different types of speech errors. 
    • Langue : anglais
    •  
    • Lesley Páramo (SFL)
    • Intégration de la L3 dans le lexique mental plurilingue par une approche didactique bilingue ou trilingue
    • Résumé : Ce projet a pour objectif d’examiner l’intégration d’une nouvelle langue (L3) dans le lexique mental plurilingue. Nous adoptons des modèles d’acquisition lexicale selon lesquels les items lexicaux s’intègrent au lexique en s’attachant aux représentations lexicales déjà établies. Nous prenons comme population cible des bilingues (simultanés : anglais et français 2L1, et séquentiels : anglais L1 et français L2) qui apprennent l’espagnol L3 en contexte scolaire bilingue (anglais-français). Pendant une phase d’acquisition, ils apprendront 40 nouveaux mots en espagnol. Ensuite, des tests de vocabulaire ainsi que le paradigme de la reconnaissance en traduction seront employés afin de répondre aux questions suivantes. Premièrement, quelle approche didactique facilite le plus l’acquisition du vocabulaire en L3 (AL3) : une approche trilingue (L3 en relation avec L1 et L2) ou bilingue (L3 en relation avec L1 ou L2) ? Deuxièmement, quelle approche bilingue (L1 ou L2) facilite le plus l’AL3? Finalement, quelle langue (L1/L2) sert de locus d’intégration privilégié pour l’AL3 en approche trilingue? Nous postulons que la sélection de la L1 ou de la L2 comme locus d’intégration dépend de différents facteurs qui influencent l’activation relative de ces langues, et donc leur participation à l’AL3.
    • Langue : français
    •  
  • 15 novembre 
    • Cécile Larralde (LLF)
    • What can discourse connectives teach us about the processing of non-truth-conditional meaning?
    • Résumé : A sentence containing two conjuncts combined with but, so or and is true if both of the conjuncts are true. However, but and so, unlike and, contribute to the non-truth-conditional meaning of the sentence by imposing the computation of a pragmatic inference of, respectively, contrast and causality. This property of non-truth-conditional discourse connectives to lexically encode pragmatic meaning has made them a popular subject of theoretical and empirical studies aiming to characterize their meaning and their integration to discourse. Little is known however about their exact inferential profile in isolation of the entertainment of other pragmatic inferences relying on world knowledge or extensive contextual assessment. Improving our understanding of the processing of non-truth-conditional discourse connectives would contribute to characterize general pragmatic processes. My PhD journey will be concerned with establishing a clearer picture of the inferential profile of non-truth-conditional discourse connectives. In this talk I will share reaction time study constituting the first step of my doctoral research.
    • Langue : anglais
    •  
    • Mauro Vigano (SFL)
    • Interpreting agrammatism in the light of generative syntax frameworks
    • Résumé : The term “aphasia” refers to a cluster of acquired language disorders following brain lesions. The clinical features of aphasia are heterogeneous: the level of language processing impaired and its severity are related to the location and the extent of the brain lesions. Agrammatism is a possible feature of aphasia and is defined by the production of short and simplified sentences with morphemes omissions and deficits in the comprehension of complex sentences. In order to interpret the mechanisms underlying agrammatism, several hypotheses have been proposed. The aim of the project is to investigate different accounts of agrammatism, analysing the comprehension and the production performances of Italian-speaking and French-speaking subjects with aphasia. The notion of sentence complexity will be explored considering the characteristics of the syntactic structure (multiple projections in the syntactic tree, presence of syntactic movement), the canonicity of the constituents’ order, the semantic features of the lexical items and the computational load (in terms of number of phrases/morphemes/phonemes). The study will contribute to a better understanding of agrammatism both from a theoretical and a clinical point of view, providing cross-linguistic evidence for testing different interpretative hypotheses.
    • Langue : français

Archives des séances (2020-2021)

  • 3 novembre 
    • Yanis Da Cunha et Suzanne Lesage 
    • Contraintes sur l’usage du possessif emphatique du français son propre : une étude de corpus.
    • Anne Vanbrugghe
    • Apprentissage de la lecture-écriture, un objet complexe, l’exemple des sourds, à travers les discours scientifiques.
    • Clément Kamissoko 
    • La pluralité des approches didactiques dans l'enseignement-apprentissage du français au Mali : enjeux et perspectives.
  • 1er décembre
    • Angélique Jaber 
    • S’exprimer dans deux langues simultanément : classification des énoncés bilingues Français-LSF
    • Alireza Jaferian
    • Questions de phonologie persane : structure phonématique, processus phonologiques, stratégie d'adaptation des emprunts.
    • Anne Caline
    • Accent et genre des termes d'origine bantu et yoruba en portugais (Brésil).
  • 26 janvier
    • Timothée Prémat
    • Cartes et graphiques, quelques pistes de représentation de données linguistiques en utilisant R
  • 23 février
    • Daniel Gavris
    • Étude neurocognitive du traitement et de la production de structures morphosyntaxiques complexes chez des locuteurs francophones et des apprenants avancés de L1 typologiquement éloignées.
    • Maria Copot
    • Prédictibilité et fréquence : approche expérimentale et computationnelle pour comprendre leur rôle dans le lexique mental.
  • 30 mars
    • Sophie Wauquier
    • Comment écrire une thèse
  • 20 avril
    • Abdelaaziz Boussayer
    • NP-internal agreement : adjectival modification in Amazigh
    • Peijia Su
    • Structures non canoniques de modification phrastique du nom : relatives sans gap en chinois
    • Vincent Surrel
    • Élaboration philologique et analyse linguistique d'un corpus nord-occitan : pour un bilan provisoire
  • 25 mai
    • Tatiana Kiseleva
    • L'acquisition de l'article français par des apprenants russophones L2+ en contexte universitaire en Russie
    • Beatrice Pahontu
    • Étude des emplois aspectuels du roumain a fi pe cale ‘être en voie de’. Une approche de corpus.
  • 29 juin