Patty Garet

Membre associé

Status : Doctorante contractuelle

Address :

LLF, CNRS – UMR 7110
Université Paris Diderot-Paris 7
Case 7031 – 5, rue Thomas Mann,
75205 Paris cedex 13

E-mail : cnggl.tnerg@yvathvfg.havi-cnevf-qvqrebg.se

General presentation

Intérêts de recherche

  • Phonologie, morphologie, syntaxe & questions d'interface 
  • Linguistique générale, linguistique théorique & acquisition du langage
  • Langues : français, allemand, anglais, chinois mandarin, khmer moderne
  • Thèmes :  agentivité, aspect, genre, structure argumentale, négation

    Constructions causatives, constructions moyennes

    Affixation, préverbes/particules verbales, préfixes négatifs

    Nominalisations et dérivations déverbales

    Catégories, lexique, racines et domaine radical . . .

    • Cadre/approches : Minimalisme, Morphologie Distribuée et influences néoconstructionnistes ...

    Activités d'enseignement

    • 2014-2015, Monitrice à l'Université Paris Diderot Paris 7 (64h/an)
      • Morphologie 2 (49------), Niveau L3
      • Morphologie 1 (49GE01LF), Niveau L3
    • 2013-2014, Monitrice à l'Université Paris Diderot Paris7 (56h/an)
      • Morphologie 2 (49LG3936), Niveau L3
      • Morphologie et Syntaxe (54LG2214), Niveau L2
    • 2012-2013, Monitrice à l'Université Paris Diderot Paris7 (72h/an)
      • Linguistique française : syntaxe (54LG2113), Niveau L2
    • 2011-2012, Tutrice à l'Université Paris Diderot Paris7
      • Tutorat pour Niveau L3, dans le cadre du Plan Réussite Licence, en : phonologie, morphologie, syntaxe et enseignements FLE

    Activités de recherche

    Thèse (voir plus bas)

    Communications

    • Juin 2013 : Présence, et ses conséquences, de la catégorie V dans certaines constructions de mots en français (ex: noms en -EUR, noms en -AGE …). 6e Journée des doctorants LLF-ED 132, Université Paris Diderot Paris7.

    Travaux de recherche pré-doctorat

    • 2010-2012 (M1-M2) : Les noms en -EUR du français ; réalisation du féminin et expression morphologique de l'agentivité
      Mémoire de MASTER Recherche, Sciences Du Langage ~ Linguistique Théorique et Descriptive :
      Le féminin des noms d'agent du français, pour une déconstruction du suffixe -eur. Direction Jean Lowenstamm ; UFR Linguistique Paris Diderot-Paris 7.
    • 2009-2010 (L3)
      Stage de Licence 3ème année : Passation et dépouillement d'une étude sur le genre et la pronominalisation chez les enfants allemands et français, (Laboratoire SFL UMR 7023 - Paris 8).

    Responsabilités collectives

    Depuis le 25/03/2013 : Représentante des doctorants au Conseil de l’ED 132 Sciences du Langage (élue pour 2 ans)

                

Thèse

Title : Le verbe -IR ; Une étude morphosyntaxique et phonologique de verbes français construits sur la racine √i s/z

Supervision :
  Jean Lowenstamm - Paris Diderot Paris 7
  Alain Rouveret (collaboration scientifique) - Paris Diderot Paris 7
  Antonio Fábregas ("référent externe") - University of Tromsø

PhD Defense : 2021-02-15

Inscription : 2012 à University of Paris

Jury :

  • Sabrina Bendjaballah, Directrice de Recherches, Université de Nantes / CNRS
  • Caterina Donati, Professeur des Universités, Université de Paris / CNRS
  • Antonio Fábregas, Professor, University of Tromsø (Norway)
  • Mohamed Lahrouchi, Directeur de Recherches, Université Paris 8 / CNRS
  • Jean Lowenstamm, Professeur émérite, Université de Paris / CNRS
  • Alain Rouveret, Professeur émérite, Université de Paris / CNRS

Abstract :

Cette thèse présente une étude des verbes français du second groupe ainsi que des propositions théoriques rendant compte à la fois de la structure interne de ces derniers comme de celle des verbes en -iser du premier groupe. Les analyses proposées dans cette thèse s’appuient notamment sur les outils de la théorie syntaxique Minimaliste, comme sur le modèle dit du « CV strict » de la Phonologie du Gouvernement lorsqu’il s’agit de rendre compte de la linéarisation de ces différents verbes.

Au sein des verbes du 2nd groupe et parmi les inchoatifs aux bases traditionnellement dites « adjectivales », l’on rencontre les contrastes suivants : faiblir/affaiblir, *lourdir/alourdir et salir/*asalir. C’est à partir de ces données et de l’étude de la présence ou de l’absence du préfixe directionnel a- que j’en arrive à traiter de la structure interne des verbes de changement d’état ainsi que de l’ensemble du second groupe. Je propose ainsi une analyse de l’élément qui est responsable de leur verbalisation, le suffixe à la forme alternante en <-i/-iss> en relation avec l’analyse que je donne de cette préfixation en a-.

La compatibilité avec le préfixe a- est en effet d’un enjeu capital dans la compréhension des contributions faites par chacun des éléments construisant ces verbes : le préfixe donc, qui lorsqu’il est présent non seulement force la transitivité du verbe, mais induit également des effets sur la télicité de ce dernier, l’élément <‑i/‑iss> verbalisant, mais également les bases dont le statut radical et la structure argumentale jouent leur part dans le type de verbes ainsi dérivés. L’analyse dérivationnelle proposée pour ces verbes de changement d’état du 2nd groupe et de leur relation avec le préfixe a-, me permet d’en développer également une pour les constructions pronominales en SE que l’on retrouve avec ces derniers.

Après avoir exposé mes recherches sur ces différents éléments constituants des verbes en -ir, ainsi que du comportement de ces verbes relativement à la télicité et à la transitivité, je montre que <‑i/‑iss> provient de la racine √Is/z qui lorsqu’elle sélectionne des racines simples surfacera avec ses compléments sous la forme des verbes en -i(r) du 2nd groupe. Le préfixe provient lui de la racine √à qui s’adjoint à √Is/z avant toute catégorisation. Dans cette thèse je montre également que lorsque cette même racine sélectionne des objets catégorisés, cet ensemble surface alors sous la forme des verbes en ‑is(er) du 1er groupe.