Séminaire SFL/LLF

Tuesday 05 December 2023, 16:00 to 17:30
Organisation: 
Emma Corbeau et Jules Bouton (LLF)
Lieu: 

LLF – Bât. ODG – 5e étage – Salle du conseil (533)

Anna Mosolova (LLF)
Injecting dictionary knowledge into word vector representations (présentation en anglais)

The issue of word vector representations (embeddings) has a rich history in natural language processing. In the previous decade, static embeddings were omnipresent in computational linguistics. However, they had a significant drawback, namely, there was only one vector representation per lemma which posed challenges for tasks involving polysemous words. In 2019, new language models were introduced which could generate new word representation for each context. In theory, this appeared to be a solution to the polysemy issue. However, in practice, the model's representations of the words with the same meaning seemed to vary considerably depending on the context. In my presentation, I will demonstrate my approach to addressing this issue by training the language model on the examples sharing the same meaning in order to make representations of words with the same sense closer in the vector space.

Sarah Michel (SFL)
Facteurs influençant la lisibilité du point médian (présentation en français)

L’usage de l’écriture inclusive, et plus précisément du point médian est débattu car il alourdirait la lecture. Si la lecture des formes inclusives semble ralentir la lecture, plusieurs facteurs influencent la lisibilité. Tout d’abord, le facteur morphologique, à savoir la différence entre les formes utilisées et dites « additives » (étudiant·e·s, soldat·e·s) ou « substitutives » (traducteur·rice·s, chercheur·euse·s). Ensuite, le facteur lié aux attitudes envers l’écriture inclusives telles que les avis ou la fréquence d’exposition à ces formes. Enfin, le facteur portant sur les troubles de la lecture tels que la dyslexie. Je vais présenter les résultats de quatre expériences de lecture afin de répondre aux questions suivantes :
1) Est-ce que le point médian ralentit la lecture ?
2) Existe-t-il une différence entre les formes additives (étudiant·e·s, soldat·e·s, mécanicien·ne·s) ou substitutives (traducteur·rice·s, chercheur·euse) ?
3) Est-ce que les avis et la fréquence d’exposition à l’écriture inclusive influencent la lisibilité du point médian ?
Ces expériences de lecture ont été réalisées avec différentes méthodes : l’enregistrement des mouvements oculaires (expériences 1, 2 et 4) et lecture en auto-présentation segmentée (expérience 3).